Villa Ortúzar est un quartier calme, petit et très porteño, mais proche des lieux touristiques et des zones plus actives de la ville.
Villa Ortúzar est un quartier qui, jusqu’à récemment, passait totalement inaperçu. Même pour les porteños eux-mêmes (à moins qu’ils ne soient obligés de passer par là) et encore plus pour les touristes, pour qui il est déjà assez compliqué de concevoir l’intégralité de ce que Buenos Aires a à offrir.
Mais comme pour beaucoup de ses quartiers voisins, la situation immobilière d’une ville qui n’a cessé de croître a fait de ces quartiers, auparavant plus calmes et discrets, des lieux pleins de vie, de lumière et de couleurs.
Ortúzar serait-il en train de redevenir ce havre de rencontres dont tant de poètes et de musiciens sont tombés amoureux à son âge d’or ?
C’est comment, Villa Ortúzar ?
J’insiste, au cas où vous n’auriez pas bien lu, sur le fait que Villa Ortúzar est un quartier pratiquement dépourvu de touristes. Comme il n’y a pas d’attractions touristiques sur son territoire pour attirer l’attention des visiteurs, des étrangers, etc., il peut se vanter d’être un quartier 100% porteño, authentique, réel.
Comme il est petit, difficile de s’y promener sans avoir déjà foulé les terres de ses quartiers voisins beaucoup plus grands : Villa Urquiza, Chacarita, Colegiales, Belgrano, Paternal, ou son petit frère chéri, Parque Chas.
Pour le reste, je peux sans hésiter affirmer qu’Ortúzar est magnifique. Un quartier de maisons basses, familiales, jolies, aux arbres bien entretenus, aux rues paisibles. Un quartier où il fait bon vivre, et qui donne envie de marcher, de respirer et de découvrir.
C’est l’un des quartiers les moins peuplés de la ville de Buenos Aires (pour l’instant).
Mais attention, il n’est pas sans surprises : des cantines, des restaurants (toujours pleins de monde, d’ailleurs) et quelques centres culturels au profil plus underground égayent les soirées du quartier. De plus, ses principales avenues sont pleines de magasins et de circulation, ce qui permet de se rappeler que l’on est en ville (c’est-à-dire qu’il n’est ni endormi, ni isolé).
En outre, à Ortúzar, on sait bien qu’un simple trajet de bus de 15 minutes suffit pour atteindre des grands pôles comme Chacarita, Belgrano et Palermo.
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Que faire à Villa Ortúzar ?
- Place 25 de agosto. C’est le point de rencontre du quartier et le seul espace vert de la zone, bien qu’il soit de taille modeste et plutôt familial. Il convient de mentionner « l’arbre d’Artigas » au centre de la place, l’un des arbres historiques de Buenos Aires, d’une hauteur de 25 mètres.
- Manger dans d’authentiques restaurants porteños. Malgré sa petite taille, Ortúzar abrite un nombre impressionnant d’établissements porteños emblématiques, tels que Lo de Charly, La Mezzetta, Oriente, 8 Esquinas, Cervecería López, La Cantina de Don Chicho, et quelques autres que j’oublie sûrement.
- Marcher dans les mêmes rues que des personnes célèbres. Étonnamment, le quartier a accueilli de grandes âmes et des génies, tels que l’incomparable Gustavo Cerati (Heredia 1200), l’inoubliable Osvaldo Pugliese (Álvarez Thomas 1445 et Roseti 1689). On dit que Pablo Neruda lui-même a été vu dans la vieille maison qui est aujourd’hui Casa Vivero et que Jorge Luis Borges fréquentait le quartier parce que son amie Norah Lange y vivait.
- Promenade à travers le « Doho ». Bien que la promenade des rues Donado et Holmberg soit techniquement située à Villa Urquiza, les habitants d’Ortúzar se la sont appropriée grâce à sa proximité géographique. Ce pôle gastronomique, qui compte de nombreux habitants, est devenu le centre social et nocturne du quartier. Lire notre guide de DOHO ici.
- Faire la queue à La Mezzetta. Et oui, c’est déjà un lieu emblématique, au-delà de la pizza elle-même. Chaque jour, souvent tard dans la nuit, les riverains font la queue à La Mezzetta pour déguster une part de pizza. Personne ne se plaint. C’est un rituel de quartier.
- Église San Roque. De style lombard et construite en 1908, elle n’est peut-être pas un haut lieu pour les non-religieux, mais elle est certainement un point de repère dans le quartier.
- Vie nocturne. Ortúzar abrite, dans un rayon de quelques pâtés de maisons, deux lieux qui sont déjà une marque de fabrique de la vie nocturne locale. L’un est plus underground, avec une grande variété d’événements tout au long de la semaine, allant de la techno à la cumbia : Otra Historia. L’autre est un énorme club où se déroulent des fêtes, des concerts et des événements nationaux et internationaux très intéressants : Deseo.
Histoire et curiosités
- Les origines de la Villa Ortúzar remontent à 1862, lorsque 26 parcelles ont été vendues à Don Santiago de Ortúzar.
- Le quartier était alors connu sous le nom de « El Palomar de Ortúzar ».
- Parmi les personnes célèbres qui ont vécu dans le quartier, on peut citer le bien-aimé Gustavo Cerati.
- Borges, qui fréquentait le quartier, lui a écrit un poème intitulé « El último sol de Villa Ortúzar » (Le dernier soleil de Villa Ortúzar).
- Villa Ortúzar a abrité plusieurs usines et marques emblématiques de leur époque, comme La Perfumería Griet, la Fábrica de Azulejos y Mosaicos Cattáneo, la Papelera Buenos Aires et Sudamtex.
Cafés, Bars et Restaurants de Villa Ortúzar
Une liste non exhaustive des favoris de BAC à Villa Ortúzar.
> Restaurants
- Lo de Charly (parrilla 24h/24)
- La Mezzetta (pizza argentine)
- El boliche de Nico (cantine)
- Oriente (cantine)
- 8 Esquinas (cantine)
- Cervecería López (cantine)
- La Cantina de Don Chicho (cantine)
- El Bohemio (cantine)
- Découvrir toutes les options du Doho
> Cafés
- Casa Vivero
- La veredita
- La Kitchen
- Tienda Lechuga (pour aller avec les enfants)
- Medio pan y un libro
- Las delicias de los ángeles (parmi les meilleures boulangeries)
- Vive Café
- Luna Miranda Bakery