SE LOGER À BUENOS AIRES

À la recherche d’une colocation ou d’un appartement à Buenos Aires ? Notre équipe vous aide à trouver rapidement un lieu qui correspond à vos critères (style, quartier, budget, …)

« Néo-bodegones » : 10 lieux qui revisitent la table argentine

Une visite des « néo-bodegones » de Buenos Aires, des restaurants qui rendent hommage à la cuisine argentine avec une touche d’originalité.


 

Je suis fan de la culture du bodegón + milanesa + fileteado + serveurs qui me rappellent mon grand-père. Honnêtement, je les trouve parfaits. J’espère donc qu’il est entendu que j’écris cet article avec le plus grand respect et sans l’intention de suggérer qu’il soit possible de remplacer ou de recréer le charme brut d’un bon bodegón porteño.

Maintenant, je pense aussi qu’il y a de la place pour toutes les idées. Les plus traditionnelles, les semi-traditionnelles, les avant-gardistes et celles qui, sans autre forme de procès, génèrent un « ok, ça, c’est vraiment improbable ». C’est d’ailleurs cette diversité qui fait de Buenos Aires ce qu’elle est, raison pour laquelle nous l’aimons tant.

Je me permets donc de compiler une série d’endroits que l’on appelle aujourd’hui « néo-bodegón », bien que je ne sache pas qui est à l’origine de ce terme, il résume très bien la proposition. Des reprises de plats traditionnels, mais aussi des reproductions de l’ambiance typique du bodegón, dans un format un peu plus contemporain et qui attirent sans effort un public jeune et curieux.

Voici un beau circuit en construction.

Ostende : un air de janvier sur la côte

Ostende m’a surpris positivement. Je l’ai trouvé tout simplement rafraîchissant. Serait-ce en raison de la brise d’été sur la terrasse, du coucher de soleil de fin janvier dans le quartier, des rires sincères provenant des autres tables, ou de la franchise et la familiarité du service?

L’été sur la côte c’est tout un pan de la culture argentine, et à Ostende, ils arrivent à le recréer, sans trop en faire. Ce que nous avons choisi de goûter : crevettes (gigantesques) à la provençale avec des frites, entraña avec de la purée, riz aux crevettes, tiramisu, vin. Tout était abondant, très rassasiant, sans penser à demain. Ce que nous n’avons pas encore goûté : la tortilla, le risotto et la milanesa.

Remarque : dans le quartier calme de Colegiales, pour manger sans être gêné par la circulation.

El Preferido : du statut de classique à celui de pionnier

À mon époque, El Preferido était LE bodegón de Palermo. Et c’était un bodegón authentique, la représentation du style porteño classique, sans prétention. On s’est tous interrogés lorsqu’ils ont ouvert un compte instagram et que la rumeur d’un changement de propriétaire s’est répandue.

Une fois répertorié dans le Guide Michelin et les 50 Best, les prix ne sont plus ceux d’un bodegón. Mais malgré cela, il est constamment et rapidement rempli de touristes et d’« influenceurs » locaux qui font des pieds et des mains pour goûter ses plats : milanesa de filet, fainá de provolone, plateau de charcuteries.

Curieusement, beaucoup d’entre eux mettent surtout en avant ses glaces.

Condarco : tortilla à la chacarita

Impossible de ne pas remarquer que le coin de Condarco est toujours rempli, à son emplacement stratégique à quelques pas de l’Avenida Corrientes, du parc Los Andes et du complexe Art Media. Petit local, grand cœur : ses dimensions contredisent le succès indéniable qu’il a connu ces derniers mois.

Condarco reprend le meilleur de la tradition porteña de nombreux bodegones, avec un format tapas et vin. La tortilla crémeuse (ce n’est pas moi qui le dit, tout le monde en parle) et quelques tapas aux saveurs de la mer se distinguent.

Le public est très « Chacarita après un concert ».

Mengano : oser l’improbable

L’un des premiers à oser franchir le pas. Ou à ne pas oser. Enfin, on ne sait pas trop : l’un des premiers à se situer à mi-chemin entre l’habituel et le nouveau.

Les plats de Mengano sont les plus improbables de la liste et apportent en ce sens un élément distinctif. Goûtez par exemple le sandwich à la milanesa de wagyu ou le gramajo « pas si » revuelto (brouillé, ndt), tous deux disponibles sur la carte à l’heure où nous écrivons ces lignes, bien que celle-ci soit en constante évolution.

Plus néo que bodegón, mais inspirations clairement puisées dans les racines locales.

Autres lieux qui ré-interprètent la table argentine :

Eva Contreras
Eva Contrerashttps://linktr.ee/evaporada
Fotógrafa, escritora y DJ. Estoy buscando algo.

Articles recommandés

12,694AbonnésJ'aime
12,284SuiveursSuivre
1,506SuiveursSuivre

NOS BONS PLANS DU WEEK-END

Concerts, expos, excursions... Reçois chaque semaine les meilleurs plans de Buenos Aires !