Filmer à Buenos Aires est devenu une option attrayante grâce à la diversité des lieux de tournage, aux avantages fiscaux et à son rôle croissant dans la globalisation du cinéma, qui connecte les productions locales à des publics internationaux.
Pourquoi les producteurs étrangers devraient s’intéresser à la capitale argentine ?
La mondialisation dans le cinéma et les médias audiovisuels touche aussi l’Argentine. Les plateformes numériques permettent aujourd’hui aux projets ciné d’être vus dans le monde entier, sans forcément avoir rencontré un succès dans leur pays d’origine. Ce phénomène, autrefois réservé à des films comme El secreto de sus ojos ou des séries comme Chiquititas, est désormais une norme incontournable.
Cette mondialisation favorise également les coproductions. On voit ainsi des séries avec des actrices comme China Suárez ou Lali Espósito tournées en Espagne, ou encore Robert De Niro filmant à Buenos Aires. Cette dimension transnationale est là pour rester, et les territoires rivalisent pour attirer cette industrie génératrice de milliers d’emplois directs et indirects, grâce à des avantages fiscaux et des lieux uniques. Filmer à Buenos Aires s’inscrit pleinement dans cette dynamique.
Une grande variété de lieux où filmer à Buenos Aires
Il y a une offre une incroyable diversité de décors, pour filmer à Buenos Aires, comme en témoigne sa riche filmographie. Voici quelques exemples emblématiques :
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« Nueve Reinas » (Fabián Bielinsky, 2000) : La ville devient un personnage à part entière avec des scènes mémorables dans la City portègne, des trajets en bus ou taxi, et des intrigues dans des stations-service et cafés.
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« Esperando la carroza » (Alejandro Doria, 1985) : Le quartier résidentiel de Versailles confère une atmosphère intime au film. Anecdote : un groupe de fans organise chaque week-end un « tour carrocero » pour visiter les lieux de tournage.
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« Los delincuentes » (Rodrigo Moreno, 2023) : Présenté au Festival de Cannes, ce film met en avant le quartier de Chacarita et utilise des lieux authentiques comme une banque figée dans les années 80.
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« El Rey del Once » (Daniel Burman, 2016) : Situé dans le quartier populaire d’Once, le film explore ses synagogues, temples et commerces animés.
4 films hollywoodiens tournés à Buenos Aires
Grâce à son expertise technique et sa diversité esthétique, filmer à Buenos Aires a attiré plusieurs productions hollywoodiennes. Voici quelques exemples :
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« Highlander III: Dimensión final » (Andy Morahan, 1995) : ses scènes ont été tournées dans la station de métro Medalla Milagrosa, dans le quartier de Parque Chacabuco. L’arrivée de la production a révolutionné la ville, même si tout n’a pas terminé de la meilleur des manières, avec une série de plaintes pour vol.
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« Assassination Tango » (Robert Duval, 2002) : Une déclaration d’amour au tango avec des scènes filmées dans la milonga « Sin Rumbo » à Villa Urquiza.
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« Evita » (Alan Parker, 1997) : Le salon immaculé de la Casa Rosada a abandonné le temps de quelques jours sa solennité pour recevoir Madonna qui a interprété, en robe de gala, Evita, l’héroïne de tout un peuple.
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« Focus » (Glenn Ficarra et John Requa, 2015). Le film de Ficarra et Requa a poussé Margot Robbie et Will Smith à filmet à Buenos Aires, dans différents quartiers aussi divers les uns des autres : La Boca et son coloré “Caminito”, les rues pavées du vieux San Telmo, le populaire Barracas et le moderne et sophistiqué Puerto Madero.
Filmer à Buenos Aires : 4 avantages économiques grâce au programme Cash Rebate
Depuis 2023, Buenos Aires propose un programme de remboursement partiel (Cash Rebate) pour les productions audiovisuelles. Ce programme cible principalement les productions moyennes et grandes. Voici quelques détails :
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Il existe 2 appels à projet par an.
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Une dépense minimale importante, digne d’un projet ou moyen (voir sur le site de la Ville).
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Filmer à Buenos Aires permettra d’obtenir un remboursement maximum de 25 % des dépenses locales.
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Projets éligibles : séries et longs-métrages de fiction, docufictions, animations-VFX ou programmes de divertissement.
