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Échos de l’ancien immeuble du Diario La Prensa : de mystérieuses présences dans les bureaux

L’immeuble situé Av. de Mayo 575, couronné par une sculpture féminine et ancien siège du Diario La Prensa, est aujourd’hui la Casa de la Cultura de Buenos Aires. Un lieu emblématique chargé d’histoire, de légendes et de mystères, où la mémoire du passé s’invite au quotidien.


Sur l’avenue de Mayo, entre les rues Perú et Bolívar, un bâtiment se distingue par sa sculpture représentant une figure féminine qui, par le passé, a été le symbole du plus grand progrès d’un pays. Elle tient dans sa main une torche qui s’allume depuis 1900.

Premier bâtiment doté d’un éclairage électrique de Buenos Aires, l’immeuble abritait le Diario La Prensa. Un passé qui s’invite dans le quotidien de la gestion culturelle de la ville, puisque l’immeuble, connu des Porteños sous le nom de La Prensa, s’appelle aujourd’hui la Casa de la Cultura (Maison de la Culture).

C’était quoi, le Diario La Prensa ?

En s’y promenant, il est inévitable de sentir le souffle du passé souffler sur cet immeuble, situé à quelques pas de la Plaza de Mayo. À l’intérieur,  sa grande cour entourée de balcons intérieurs est traversée par le vent et ses murs font résonner des mystères d’un autre temps. Fondé en 1869, le Diario La Prensa était l’un des journaux les plus importants au monde durant le XIXe siècle. Il fut dirigé par José C. Paz, dont l’ancien bureau sert aujourd’hui de bureau au plus haut responsable culturel de la ville.

De nombreuses histoires et légendes sont racontées sur cet espace, qui a produit les informations à des moments clés de notre histoire et qui, avec sa sirène installée au dernier étage, a connecté les habitants de Buenos Aires aux nouvelles mondiales, comme la fin de la Seconde Guerre mondiale.

L'ancien immeuble du Diario La Prensa, aujourd'hui Casa de la Cultura, sur l'avenue de Mai. Ph: Valerico Morisi
L’ancien immeuble du Diario La Prensa, aujourd’hui Casa de la Cultura, sur l’avenue de Mai. Ph: Valerico Morisi.

Une présence d’autorité de l’époque du Diario La Prensa

Le gardien de nuit – qui souhaite garder l’anonymat – affirme qu’il y a des endroits qu’il préfère éviter lors de ses rondes nocturnes. À commencer par l’ancien bureau de José C. Paz (propriétaire du Diario La Prensa) et le quatrième étage, où se trouvait un hôpital à disposition des employés du journal.

Dans cet ancien bureau, dit-il, il ressent une présence inquiétante la nuit. À plusieurs reprises, il a entendu le plancher en pin grincer. Depuis l’extérieur, il avait le sentiment qu’il pouvait interrompre une réunion importante s’il ouvrait la porte. Une intuition qui l’a conduit à se tenir à l’écart, préférant surveiller le reste des espaces. Celui qui travaille depuis plus de vingt ans dans l’immeuble remarque aussi que de nombreuses personnes du quartier affirment l’avoir confondu avec une silhouette que l’on voit souvent à la fenêtre de ce bureau, à l’endroit même où travaillait le propriétaire du journal.

L’hôpital abandonné de l’ancien immeuble du Diario La Prensa

L’hôpital du quatrième étage – actuellement en construction – a été le théâtre de l’un des épisodes les plus traumatisants de sa vie. Une nuit, après un match de Coupe du monde perdu par l’Argentine, le silence des premières heures du matin fut interrompu par un cri. « Bien que je travaille à La Prensa depuis de nombreuses années, je n’avais rien remarqué. Parfois, certains fonctionnaires restent tard », a-t-il déclaré en allumant une cigarette et en s’éloignant de quelques pas. Lors de sa conversation avec BAC, il essayait de garder son calme, mais quelque-chose dans son attitude trahissait une certaine anxiété.

Il décida d’aller voir d’où venaient les pleurs. En s’approchant du quatrième étage, il les a entendus plus intensément. « A l’époque, l’endroit était complètement inhabité. Aujourd’hui, il y a des bureaux à l’endroit où il y avait des chambres », interrompt-il pour préciser le contexte. Repérant la pièce d’où provenaient les pleurs, il dit avoir crié doucement pour demander si tout allait bien. N’obtenant aucune réponse, il est entré à l’intérieur. L’obscurité était totale. À peine entré, il a senti un mouvement derrière lui et puis la porte s’est refermée, le laissant prisonnier de l’obscurité totale. « Je ne sais pas combien de temps s’est écoulé, mais ça m’a semblé une éternité », dit-il en écrasant sa cigarette et en secouant la tête, le regard vide.

Les petites anecdotes s’imbriquent dans de grandes histoires. Comme celles du Diario La Prensa, dont l’ancien immeuble renferme de nombreux mystères, comme seule Buenos Aires est capable d’abriter.

Casa de la Cultura , Av. de Mayo 575, Accès libre et gratuit.

Valerico Morisi
Guionista, crítico de cine y profesional de la comunicación, le gusta la historia y poder encontrar los dobleces que aún no se cuentan de la cultura de la ciudad de Buenos Aires

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