À une heure du centre de Buenos Aires, le zoo de Temaikèn offre une belle possibilité de sortie en famille ou entre amis.
Le bioparc de Temaikèn invite le public à observer des animaux autochtones et exotiques, vivant dans les meilleures conditions.
Où se trouve Temaikèn ? Le parc est situé dans la province de Buenos Aires, à seulement 50 kilomètres du cœur de la capitale argentine. Il appartient à la Fondation Temaikèn, une organisation à but non lucratif qui vise à préserver les espèces menacées et les écosystèmes autochtones.
Temaikèn: plus qu’un zoo
Ceux qui pensent que l’acien Parc Zoologique de Buenos Aires – désormais Ecoparque – est un peu étriqué ou qui aimeraient simplement découvrir de nouveaux animaux dans un autre environnement, seront enchantés de découvrir le Bioparc Temaikèn. Il est situé sur la commune d’Escobar, à 50 km de la ville, et son parc équivaut à trois fois le zoo de Buenos Aires.
À vrai dire, Temaikèn ne veut pas être comparé à un zoo, d’où le choix de l’appellation « Bioparc ». Le mot “Temaikèn” naît des mots d’origine tehuelche “tem” (terre) et “aikèn” (vie), signifiant ainsi “Terre de vie”.
Inauguré en 2003, le parc a été imaginé par la Fondation de la famille Pérez Companc, afin de promouvoir l’éducation, la protection et les recherches sur la faune et la flore autochtones argentines. Avec plus de 500 000 visiteurs reçus chaque année, le parc est une véritable institution de la province de Buenos Aires. Un classique du dimanche pour les familles qui souhaitent avoir un contact proche avec la faune et la flore autochtones.
¿Quels animaux voir à Temaikèn?
Le parc est divisé en quatre zones : l’Afrique, l’Asie, l’Aquarium et les espèces autochtones. La dernière région, l’une des plus importantes, montre l’importance de la flore et la faune locales.
Elle se compose de deux secteurs : l’un sur la faune mésopotamienne avec le yacaré negro (ou caïman yacare) et le yacaré overo (caïman latirostris), les tapirs, les carpinchos (rongeurs aquatiques) et les tortues d’eau ; l’autre sur la faune de Patagonie, qui reproduit les différents environnements argentins, de la cordillère des Andes à la côte Atlantique en passant par les sept paysages caractéristiques du territoire. Ceci sont la steppe de Patagonie, la condorera (le nid des condors), les pumas, la plaine patagonienne, le lac patagonien, les pudu (de la famille des cervidés, mais de la taille d’une lièvre), et la Patagonie souterraine et toute sa faune cavernicole (faune qui vit dans les milieux souterrains).
Et si les enfants demandent quels animaux ils pourront voir à Temaikèn ? Voici une liste non exhaustive des surprises qui les attendent : condors, jaguars, hippopotames, guanacos, alligators, différents types de tortues…
L’Aquarium de Temaikèn ne manquera pas d’attirer votre attention, avec cette rivière de la Mésopotamie argentine reconstituée, qui permet de découvrir la vie subaquatique des requins, que l’on peut voir nager en toute liberté dans un million de litres d’eau, séparés de nous par huit vitres panoramiques de quelques centimètres d’épaisseur seulement…
La mission éducative de Temaikèn
Temaikèn inclue également une ferme éducative, où les visiteurs se retrouve en contact direct avec les animaux. On pourra traire les vaches, nourrir les veaux et les volailles ou encore… peigner les moutons ! Un potager fait aussi partie de la ferme. Vingt-huit légumes y sont cultivés parmi lesquels des betteraves, des oignons, de l’ail, du potiron, des tomates, du persil, des pommes de terre et du thym.
La promenade peut se poursuivre avec une visite de la Reserva Otamendi, à quelques kilomètres de là. À moins que vous ne préfériez vous promener dans un petit village. Dans ce cas-là, allez en direction de la localité Ingeniero Maschwitz, également située dans la commune d’Escobar, pour prendre un café ou faire un tour au marché.
Temaikèn
Route 25 Km 1 – Escobar
Tél : 0348-443-6900
Du mercredi au dimanche et jours fériés de 10h à 18h
Comment aller à Temaikèn ?
Depuis Plaza Italia dans le quartier de Palermo, prenez le bus « 60 semi-rápido » via Escobar, ou la ligne « 194 Plus semi-rápido ».
Photo : Sebastián Dario