Recordar 30 años para vivir 65 minutos de Marina Otero
Un spectacle au titre énigmatique, porté de bout en bout par une interprète à l’énergie contagieuse. Recordar 30 años para vivir 65 minutos est une œuvre totale qui mêle vidéo, musique, danse, théâtre, photo, performance. Marina Otero bouscule les frontières du biographique en complicité avec le public. C’est drôle, généreux, touchant, inventif. Une proposition résolument originale dans la scène portègne, à voir absolument.
Samedi à 22h – El Excentrico de la 18 – Lerma 420
Ensayo sobre la Gaviota de Marcelo Savignone
Un essai autour de La Mouette de Tchekhov. Une proposition originale qui fait résonner ce texte classique avec justesse en le mêlant à une réflexion sur les processus de répétition. La qualité de la scénographie et de la mise en lumière mérite d’être mentionnée. Un beau spectacle qui vaut le détour.
Dimanche à 20h – La Carpinteria – Jean Jaures 858
Dinamo de Melisa Hermida, Lautaro Perotti, Claudio Tolcachir
Trois femmes, trois inconnues dont les chemins se croisent dans une caravane. Chacune avec son univers différent : des mondes qui cohabitent, se frôlent, s’évitent et se rencontrent. Un spectacle porté principalement par des actrices de haut niveau et une scénographie très ingénieuse. Une production intéressante et originale à voir au Timbre 4
Vendredi et samedi à 21h et 23h – Timbre 4 – Mexico 3554
Svaboda de Bernardo Cappa
Dans une petite ferme perdue de la pampa, un couple d’immigrés russes reçoit la visite d’un avocat argentin… Une réflexion sur la liberté (« svaboda » en russe) et sur ce après quoi l’on court, un drame comique à l’humour grinçant interprété par trois acteurs exceptionnels. Un travail pour penser la communication au delà du langage, à travers les corps et un impressionnant jeu de regards. Une œuvre touchante, drôle et intelligente à ne pas manquer !
Dimanche à 18h – Teatro del Pueblo – Av. Roque Saenz Peña 943
La Pilarcita de María Marull
Un petit village du nord de l’Argentine et ses croyances. Un couple de la capitale vient se loger dans un hôtel de fortune tenu par la fille des propriétaires et une amie. La rencontre de deux mondes si différents et où pourtant les espoirs se rencontrent. Une histoire de superstition et de rêves brisés agrémentée d’un peu de guitare. Un bon moment à passer.
Vendredi à 20h – El Camarín de las musas – Mario Bravo 960