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Le bruit court que dans le culturellement si bien famé Palermo se cache une Oreille Noire, gardienne et amoureuse des arts. Librairie, bar, restaurant, salle de concert. Cette oreille est aussi polyvalente ! Mais lisez plutôt.
Dans l’entrée, des livres, des livres et encore des livres. Quelle surprise, n’étions-nous pas supposés aller boire des coups et voir un concert ? Étrange. La petite librairie est cependant chaleureuse et agréable, on se laisserait bien tenter en dépit de l’heure avancée. Mais nous sommes venus pour autre chose.
On avance et la clarté de la petite librairie laisse place à la pénombre d’un couloir au bout duquel se trouve une salle carrée, haute de plafond et aménagée en une symétrie impressionnante de tables en bois carrées. De sublimes fresques murales flirtent avec les images géantes qui s’échappent des projecteurs. On est déjà impressionné alors qu’on n’a encore rien vu. En s’enfonçant dans la salle, on se retourne pour observer et l’on voit enfin la scène, sur laquelle tout devrait se passer. Grande. Noire. Prometteuse. Le long du mur à droite de ladite scène sont dispersés des canapés confortables où il fera bon s’affaler. À la carte, de quoi diner ou grignoter. Les pizzas sont gigantesques et délicieuses.
Le service est aussi rapide qu’il peut l’être au vu du grand nombre de personnes présentes. Tout ce que l’on attend de vous c’est que vous vous asseyiez et profitiez de votre soirée. Le soir où y sommes allées, Paloma Del Cerro se produisait, enflammant la salle, envoutant les spectateurs. Mais à La Oreja Negra, il y a aussi du théâtre, des expositions et bien d’autres évènements artistiques. L’endroit est connu pour ses programmations de choix, seuls les talents sont autorisés à se produire. Vous connaîtrez ainsi la onda porteña underground.
Endroit agréable, bonne nourriture et programmation fantastique : que demander d’autre ? Si en sortant vous avez le cœur à la fête, vous pouvez vous rendre au Sonoman ou à l’Unicorn.
La Oreja Negra
Uriarte 1271 – Palermo
